Quand la complémentaire santé permet le remboursement des frais médicaux déjà engagés, la prévoyance joue un tout autre rôle. Cette assurance offre une protection face aux risques de la vie liés à une incapacité de travail ou une invalidité, en évitant les pertes de revenus. Elle couvre également les proches en cas de décès. Les contrats prévoyance de la MAGE sont adaptés aux besoins des enseignants, personnels de l’Éducation nationale et agents de la fonction publique. Les cotisations MAGE Prévie et MAGE Prévie+ s’alignent également sur les revenus des adhérents, 0,92% ou 1,19% du salaire de base.
Le maintien du revenu en cas d’arrêt de travail prolongé
Prévoir les accidents de la vie est un gage de sécurité, pour soi et pour l’ensemble de sa famille. La prévoyance vise, comme son nom l’indique, à anticiper une perte de revenus due à un accident, une maladie ou un décès. Le premier avantage d’un contrat de prévoyance est le maintien de ces revenus en cas d’arrêt de travail prolongé. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est inclus dans la plupart de complémentaire santé de la MAGE, mutuelle spécialisée des personnels de l’Éducation nationale, des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de la Culture.
Les principaux risques psychosociaux des enseignants, par exemple, peuvent entrainer des arrêts maladie de longue durée, en particulier en cas de burn-out ou de dépression. L’enseignement est l’un des secteurs d’activités les plus touchés par l’épuisement professionnel. Or plusieurs mois sont souvent nécessaires pour s’en remettre, quand l’impossibilité de travailler entre dans le cadre d’un congé maladie ordinaire (CMO), sauf dégradation de l’état de santé qui justifie un congé longue maladie (CLM).
Concrètement, cela signifie que l’enseignant en arrêt de travail perçoit de sa protection sociale 100% de son traitement pendant 3 mois, puis 50% entre 4 et 12 mois. L’article 189 de la loi n°2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 réduit l’indemnisation des fonctionnaires en congé de maladie ordinaire (CMO) de 100% à 90% du traitement durant les 3 premiers mois du congé. Pendant les 9 mois suivants, le maintien est de 50 % du traitement. La prévoyance joue alors son rôle de relais pour permettre le maintien du niveau de vie. Dès la mise en place du demi-traitement, un complément de salaire est versé sous forme d’allocations journalières. En ce qui concerne La MAGE, celles-ci représentent 75% ou 80% du salaire de base, selon la formule choisie par l’adhérent.
Une protection en cas d’invalidité
Les troubles musculosquelettiques, autre grand risque professionnel dans l’Éducation nationale, mais aussi un accident, peuvent entraîner une invalidité partielle ou totale. L’un des avantages de la prévoyance est d’anticiper ce genre d’événements et de l’adapter à la situation.
L’invalidité se définit comme l’incapacité à exercer son activité. Tout en distinguant l’invalidité d’origine professionnelle de l’invalidité d’origine non professionnelle (due à un accident de voiture par exemple), celle-ci est classée en 3 catégories :
- Une capacité de travail inférieure ou égale à 33% qui permet à l’agent de la fonction publique de travailler à temps partiel
- Une capacité de travail inférieure ou égale à 66%, où l’agent ne peut plus exercer son métier mais, en revanche, avoir une autre activité
- Une capacité de travail inférieure ou égale à 66% avec assistance d’une tierce personne, où toute activité professionnelle devient impossible.
Si l’on reprend la situation des enseignants, une invalidité d’origine professionnelle ouvre droit à un maintien du traitement à plein salaire jusqu’à l’âge de la retraite et à la prise en charge des soins médicaux. Une invalidité d’origine non professionnelle entraîne généralement une mise à la retraite avec une pension de retraite calculée en fonction des années de service. Cette pension peut s’avérer nettement insuffisante pour maintenir un niveau de vie correcte. Le contrat de prévoyance permet le versement d’une rente invalidité, dont le montant varie selon les taux d’incapacité fonctionnelle et professionnelle. A noter que les contrats de La MAGE prévoient le déclenchement du versement d’une rente d’invalidité dès un taux d’incapacité de 33%. Ils incluent également le remboursement de dépenses liés aux soins de santé non pris en charge par la sécurité sociale (soins à domicile, cures thermales…).
Le soutien aux proches en cas de décès
Nul n’a envie d’y penser, et pourtant la prévoyance offre des garanties si le pire se produit, à savoir le décès de l’agent de la fonction publique. Cette partie du contrat prévoit une protection financière des proches, et en particulier des enfants. Elle prend la forme du versement d’un capital, dont le montant dépend de l’âge, de la résidence et de l’indice de rémunération – (Indice Nouveau Majoré – INM) de la personne concernée. Les enfants mineurs se voient attribuer une rente éducation supplémentaire jusqu’à leur majorité, qui, dans le contrat Prévie+ de La MAGE, se prolonge jusqu’à 26 ans en cas d’études supérieures.
Pour faire face aux dépenses immédiates, une allocation de frais d’obsèques est enfin prévue, à hauteur de 1530€.
Une assurance professionnelle à tout moment
Être couvert par un contrat de prévoyance de La MAGE, c’est aussi gérer les risques du quotidien qui n’ont forcément de conséquences sur la santé. En effet, les offres Prévie et Prévie+ incluent l’assurance multirisques professionnelle pour les agents de la fonction publique.
Celle-ci couvre à la fois la responsabilité professionnelle, c’est-à-dire les dommages matériels ou corporels causés involontairement à des tiers dans le cadre de son activité, et la protection juridique professionnelle en cas de litige avec prise en charge des frais.
La prévoyance offre donc de multiples avantages pour les agents de la fonction publique, et les enseignants en particulier. Elle constitue une réelle sécurité, permettant d’aborder plus sereinement son activité professionnelle et sa vie quotidienne en général.